Dans la boue... (PV pierre)

Je courais comme une folle, le souffle court. Je ne sentais plus mes jambes, chaque respiration m'enflammait les poumons, mes jambes semblaient avoir une volonté indépendante de la mienne et continuaient de filer sur le sol boueux de la forêt. Un brouillard givrant venait compléter le ciel d'un blanc uniforme, et les flaques d'eau boueuse étaient parfois étoilées de givre. Je jetais de fréquents coups d'oeil en arrière, affolée. L'homme qui, j'en étais sûre, me suivait depuis tout à l'heure ne devait pas être très loin. J'avais un peu d'avance mais je devais le semer. Soudain, mes pieds glissèrent sur une plaque de boue et je e retrouva étalée au sol, couverte d'eau sale et terreuse. Je me retourna vivement, les yeux grands ouverts...

Je marchais en étant dans mes pensées. J'avais cru appercevoir une fille courrir depuis un moment. Le sol était boueux. Je fallis glisser plusieurs fois.
Je marcha un moment quand je vis la fille étaller dans la boue. Je me mis à courrir, une fois près d'elle je m'arréta m'accroupilant
- Sa va ?

Je recula vivement, à quatres pattes sur le dos, regardant avec épouvante l'homme qui se pencha vers moi.
"Laissez-moi tranquiiiiiiiille! Vous voulez m'enlever pour demander une rançon à maman? Elle ne vous la donnera pas! Elle déteste dépenser son argent! Alors, laissez moi!!! Et si vous voulez me tuer, je ne me laisserai pas faire!"

Je la regarda sérieusement pusi je me mis à rire franchement
- Ah Ah tu penses vraiment sa ? Je me promène juste !

Je renifla, le regard courroucé. Je recula de quelques pas, à quatres pattes dans la boue.
"Vous me suiviez."
Je le regardais toujours avec défiance, bien que son rire m'intrigua.

- Non on a juste prit le même chemin.
Je lui proposa ma main pour se relever
- Juré je ne te ferais aucun mal

Je dédaigna la main du jeune homme, préférant me relever de moi-même, un peu honteuse de ma peur. Aussi, décidais-je de rétablir l'équilibre:
"Je m'appelle Lynnette. J'ai dix ans. Et vous?"

- Pierre et j'ai 18 ans.

Je la fixa, j'aurais compris tout seul son jeune âge.

- Tu montes quel poney ?

"Haston"
répondis-je du bout des lèvres. Je continuais de considérer Pierre d'un regard méfiant.
"Vous faites du cheval, vous aussi? On ne dirait pas. Je vous vois plutôt faire de la boxe."
J'essuya la boue qui maculait maintenant mes vêtements.

Je ris à sa réflexion
- Bien sur ! Sans eux je ne vivrais pas ! Je monte Softess
Je réflechir un instant, elle était sympa cette filette
- Tu veux faire une ballade ?

Je recula d'un pas, suspicieuse.
"Une ballade? J'ai pas le droit de parler aux inconnus, normalement. Surtout aux inconnus qui ont des bras comme des troncs d'arbres."
Je me tus un instant, réfléchissant à ce que je venais de dire, et soudain, l'incongruité de ma réflexion me fit éclater d'un grand rire.
"Hahaha!!! Mais je pense que si vous aimez les chevaux, vous devez être gentil! Haha!'

- Non c'est plus que les aimer et puis une ballade à cheval je veux dire, alors si tu me trouve méchant tu pourras fuir au triple galop !
Je ris

"Oui, Haston est un champion, en plus! Il est trop beau, tu verras! Moi je veux bien, me ballader, c'est mieux que de rester enfermé dasn un manège, hein? Dis, tu vas plus à l'école, alors! C'est cool, ça! Tu fais quoi, comme métier? Tu as une amoureuse? Et tu as des enfants? Des enfants de mon âge, dit?"
Je retrouvais d'un coup ma volubilité habituelle.
"Et tes parents, où ils sont? Tu vis sans eux, tu es parti?"

- Et bien je n'est pas encors de métier mais je ne vais plus à l'école. J'es éffectivement une amoureuse mais pas d'enfant
Je souris puis se sourire s'effaca en entendant parler de mes parents
- Pour mes aprents c'est compliquer

Mon propre sourire tomba immédiatement, et une colère sincère fronça mes sourcils, plissa les coins de ma bouche.
"Vous aussi, vous ne voulez pas me parler? Qu'est-ce que j'ai, hein? POURQUOI PERSONNE ne veut rien me DIRE? JE SUIS AUSSI INTELLIGENTE QUE N'IMPORTE QUI! JE PEUX TRES BIEN COMPRENDRE! Et puis c'est INGRAT de ne pas vouloir parler de ses SOUCIS!"
Des larmes scintillaient dans es yeux bleus. Je le fixais.
"Dites-moi, s'il vous plait..."

Je la regarda, elle voulait s'avoir ? Et bien d'accord !
- Ma petit soeur est morte !

Je resta scotchée, et le regarda avec de grands yeux.
"Oh... Pardon!"
Soufflais-je.
"C'est juste parce que tout le monde me dit tout le temps "tu ne peux pas comprendre!" Désolée! Euh... Comment..."
Je rougis.
"Comment elle..."
Je rougis de plus belle, je ne savais pas s'il truoverait la force de me répondre, et cela me rendait triste de penser qu'il allait être triste.
"Comment elle s'appelait?"
Lâchais-je enfin.

- Nina
Je la regarda
- Mes parents me pensent fautifent de sa mort...
Je me baissa à sa hauteur

"Nina..."
Soufflais-je.
"Mais... Je suis sûre que tu n'y es pour rien!"
M'exclamais-je avec ferveur. J'étais mal à l'aise, c'étais étrange, cette histoire.
"Il y a une fille, ici qui s'appelle Nina"
murmurais-je.
"Pourquoi vous pensent-ils fautif de sa mort?"

Quand j'avais 4 ans mes parents me "donnèrent" une petite soeur : Nina. On était heureux et on vivait à la campagne avec une grange où vivait notre ponette à moi et Nina. Et un jour d'été on jouer à l'intérieur, notre voisin fait bruler ses déchets verts alors qu'il y avait beaucoup de vent...

Je soupira

- Et j'avais envie de monter notre ponette : Crevette. J'avais 8 ans à l'époque et Nina 4. Nina étant trop petite pour monter me regarder souvent de la fenêtre de la grande en jouant à la poupet. Je suis donc partit comme beaucoup de jour en face de la fenêtre. Sans que je lui demande ma Crevette est partit au triple galop s'éloignant de la grange. Je ma suis retourner et là j'es vu les flammes du feu embrasser la grange. Nina à alors rejoind le ciel mais avant qu'elle disparaisse, je les vu à travers la fenêtre me faisant des coucou car elle n'avait pas vu les flammes.
Je repris ma respirtaion
- Mes parents m'ont en toujours voulu de l'avoir laisser seule. Il m'ont menait la vie dur alors que moi aussi j'avais perdu Nina. Du coup je suis très vite partit de chez mes parents pour m'installer

Je ne répondis rien, trop soufflée pour parler. Réprimant les larmes qui me montaient aux yeux, je pris la main de l'homme et la serra très fort.
"..."
Je regarda le sol.
"...J...g..."
Je rougis.
"..........................Grgh..."
Je serra très fort les dents pour m'empêcher de pleurer.
".................gu"
Je releva la tête la vue brouillée. Je m'en voulais de ne pas réussir à parler.

Je la pris alors dans mes bras m'en voulant de l'avoir fait "pleurer". Je soupira m'en voulant vraiment. Je chuchota à son oreille
- Tu peux pleurer et je suis désoler de te l'avoir dis

"Nan, c'est moi qui suit désolée... C'est triste... C'est trop triste... C'était un accident. Un accident! Vous ne pouvez pas revenir en arrière... Mais il faut continuer de penser à elle de toutes vos forces... Et vos parents, ils comprendront bien qu'ils ont perdu une fille mais qu'ils ont toujours un fils, n'est-ce pas?"

Je la regarda alors dans les yeux secouant la tête
- Non ils ne s'en rend pas compte

Je baissa les yeux. C'était injuste. Je donna un grand coup de pied dans un caillou.
"Tu as une amoureuse?"
Demandais-je alors, changeant de sujet sans vraiment le faire exprès, mais plus parce que je voulais le savoir.

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